INVESTISSEUR ET PROPRIÉTAIRE DU RESTAURANT « LA FONTAINE AUX PERLES » À RENNES (35)

Découvrez l’histoire d’Alain NOUVEAU, fils d’une mère agricultrice et d’un père cantonnier, homme d’affaires devenu investisseur, aujourd’hui à la tête du restaurant « La Fontaine aux Perles ». Nous l’avons rencontré, quelques mois après la vente de son bâtiment City Pro à Vern-sur-Seiche.

Alain Nouveau La Fontaine Aux Perles

SON HISTOIRE

Originaire du nord de la Mayenne, Alain NOUVEAU, 68 ans, se présente comme un « investisseur », « amoureux des bonnes tables ».

Né d’une famille modeste, d’une mère agricultrice et d’un père cantonnier, Alain est le genre de personne qui n’a pas froid aux yeux. Son certificat d’étude en poche, il se met rapidement à travailler. D’abord plombier, puis salarié dans une usine de plastique, il intègre à 18 ans l’entreprise parisienne Panhard-Levassor, spécialisée dans la fabrication d’automitrailleuses, en tant que démonstrateur.

Sept ans plus tard, en 1979, il décide de se reconvertir et passe alors un diplôme de moniteur, puis de formateur d’auto-école sur Paris.

De retour à Rennes, Alain décide de passer son permis moto et fruit du hasard, le couple qu’il rencontre souhaite céder sa société : « Je n’avais à l’époque pas de finance, j’ai consulté toutes les banques et tous les financements m’étaient refusés. Et je me souviendrais toujours qu’un banquier du crédit agricole, mis en relation par un ami chasseur, m’a rappelé pour m’accorder le prêt. » précise Alain.

Il rachète alors l’auto-école, puis un an plus tard, construit son premier bâtiment de 800m2 avec 8000 m2 de terrain. 6 ans plus tard, l’auto-école qui s’est fortement développée et qui compte désormais 42 employés, est mise en vente.

DES EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES MULTIPLES

« J’ai ensuite pris deux années sabbatiques pour faire des opérations humanitaires avec l’organisation « Pharmaciens sans frontières ». En 1990, je suis d’ailleurs parti en Ukraine avec le président de l’association, Jean-Luc CAMELOT. A l’issue de ces deux années, le directeur automobile de SEAT est venu me chercher pour être directeur commercial, alors que je n’avais jamais vendu de voitures » sourit-il.

Après 4 ans, Alain, alors 2ème vendeur de France, est débauché par le fondateur du groupe « Forget Formation », Maurice FORGET, qui le recrute en tant que directeur financier et directeur générale en Mayenne.

« C’était pour moi une superbe expérience puisque j’ai été à l’époque embauché pour restructurer le Groupe. Je suis arrivé, il y avait 117 salariés et 4 ans après, après restructuration, j’ai fait revendre le groupe qui comptait 372 personnes. » se remémore-t-il. « Ça m’a vraiment permis d’apprendre le métier de promoteur, j’achetais des terrains partout en France, et je trouvais les constructeurs pour construire les bâtiments. J’ai donc décidé ensuite de devenir promoteur immobilier. J’avais la chance d’être en relation avec les ASSEDIC et l’ANPE, ce qui m’a permis de rencontrer des personnes à la direction régionale et de recevoir des appels d’offres pour construire des Pôle Emploi en Île-de-France, en Bretagne, en Pays de la Loire… J’ai ainsi participé à la construction de 49 Pôle Emploi sur toute la France. »

SON PROJET DE RESTAURANT

Après plusieurs années à vivre sa vie à mille à l’heure entre les différents projets de promotion, Alain souhaite ralentir le rythme. Passionné de gastronomie et de bons vins, cet épicurien souhaite concrétiser son projet d’ouvrir son propre établissement.

Après avoir racheté une propriété à Dinard dans lequel il projette de créer un restaurant, il décidera finalement de changer de projet. En 2012, il reprend alors le projet de Louis Le Duff d’ouvrir un restaurant flottant sur le canal d’Ille-et-Rance, le long du quai Saint-Cyr : un projet futuriste juste à côté de l’immeuble Cap-Mail. « J’avais obtenu le permis de construire, mais j’ai eu onze recours. J’ai donc abandonné le projet, mais toujours avec mon idée en tête. »

Alain n’est pas du genre à baisser les bras, très attaché à son projet d’ouvrir son restaurant, il se met en quête d’un établissement à reprendre.

En 2017, il a, par l’intermédiaire de son ami notaire Jocelyn POUESSEL, l’opportunité de racheter le célèbre restaurant gastronomique « La Fontaine aux Perles » situé à la Poterie, à Rennes.

« Je n’ai mis aucune condition financière au rachat du restaurant. C’était mon souhait depuis de nombreuses années d’avoir un établissement comme celui-ci, je n’ai pas hésité une seule seconde », précise-t-il.

Depuis 2017, Alain est donc à la tête du célèbre établissement. Tantôt à l’accueil téléphonique du restaurant, tantôt la tête dans ses dossiers d’investissements, il tient à garder sa simplicité et cultiver sa discrétion.L’AVENTURE AVEC CAP

« Je connaissais déjà Cap Transactions mais j’ai réalisé mon premier dossier par l’intermédiaire de Jonathan LELIEVRE. Nous avions déjà fait quelques parties de chasse ensemble, et il y a quelques mois, il a réalisé la vente de mon bâtiment City Pro, l’un des premiers bâtiments de la zone de la Hallerais à Vern-Sur-Seiche, que j’ai construit en 1986. L’aventure avec CAP a démarré comme ça », sourit Alain.

Il nous confie d’ailleurs avec simplicité, et avec sagesse, ce qui a fait sa réussite : « on m’appelle Monsieur TTC : travail, talent et chance. Car si tu veux réussir dans la vie, il faut travailler, travailler, travailler, avoir un peu de talents et à côté de ça, avoir de la chance mais surtout la provoquer, avec l’ouverture d’esprit et des rencontres. »

Pour l’avenir, cet investisseur passionné à qui la vie sourit, nous confie avoir bien d’autres projets en tête. « Je ne marche qu’à l’aventure humaine, j’investis dans différents domaines avec toujours comme objectif d’apprendre de nouvelles choses. Je suis un homme de projets, mais surtout d’aventure humaine. »